tristes-nus
convulsions de désir,
prise au corps par sa passion
Ne sachant se ressaisir,
le peau mendiante de frissons
suppliant son beau messire,
s'il peut être suffisamment bon
Quelques étincelles de ses plaisirs.
Elle n'ignore pourtant pas,
que cet être, bien que charmant,
a le cœur perdant, pris dans l'effroi
Aussi fragile et doux que l'enfant
cachant maladroitement son touchant désarroi.
mystérieusement, il détient en son corps,
le surprenant et subtile pouvoir,
celui-là même qui vaut de l'or,
la sublime richesse de l'émouvoir.
Elle, à la recherche de son trésor,
il lui jette le désespoir,
le mortel plaisir de ne plus se voir
les fondant tous deux dans ce cruel décor
Il joue au chat avec son propre cœur,
imposteur de lui-même,
refusant en son fort intérieur,
la part de cette femme qu'il aime.
Lorsqu'elle ne demande rien,
quand elle le fuit, il lui revient,
elle n'exige pourtant pas de le faire sien.
Voudra-t-il empêcher son départ,
recevoir de ce passionnel regard,
le désir d'un quelque part.